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• Salvatoribus Mundi

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Sunt Alae

Sunt Alae

Messages : 47
Date d'inscription : 02/01/2015

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Sujet: • Salvatoribus Mundi
Lun 5 Jan - 10:18
















Les sauveurs du monde




Le Silence de La Mer

Ô toi résistant ! Dans les antres faméliques de la honte de ta patrie te caches-tu pour mourir, pour ravir, pourrir cette caverne affamée de vices écroulées. Des mains tisserandes, des mains guerrières, des mains éclatées par le danger continuel elles s'efforcent de retenir le fardeau des ravages. Vois-tu cette mer calme miroitant de ses vagues les promesses d'Eden ce paradis naturel du haut de ta falaise escarpée ? Ils ont soif de justice cette idée incendiée par les apôtres cadavériques au sommet de la broche bouillonnante.



J'accuse

Antiquités de Rome se pressant sur les places ô maîtres ô seigneurs sur les balcons de richesses tendant vos mains distantes envers la peuplade boursouflée de vermine ! Vous avez été éduqués dans les limbes luxuriants du Palais vieilli entouré de précepteurs bienfaisant, il était des chemins de croisade où les nouveau-nés rois de la nation provoquaient les ainés ; vous marchiez aux pas dans les rêveries solitaires de ces fenêtres tamisées, une main sur les barreaux délicats la tête plein de ces songes miroités. Vous êtes les chefs désormais, ces opulents êtres galopant le pouvoir sur vos mains soignées, nacrées ; détenant cette flamme jalousée, enviée, convoitée ; les gérants d’une ville de marbre que vos pas foulent, éradiquent les vers gisant sur les dalles nettoyées par les charognes infâmes. A l’abri dans votre terrier de cristal vous soumettez l’obéissance des gueux, des civils, des esclaves, des femmes, ô hommes à la majorité, femmes à la minorité vous vous plaisez dans les décombres d’une renaissance vous ces apôtres de gloire ; l’engeance du diable.


Les servantes écarlates

Les fillettes se conjuguent au abord du palais de vermeille, ces colombes beautés figées promises aux mains avachies de certains guerriers ; les corps se meurent entend-t-on murmurer dans les supplices du manoir, ces poupées de chair n’ayant le rôle d’une mère, d’un ventre, d’un arbre fruitier. Enlevées pour certaines, d’autre tremblent sur les sentiers destinés, des promesses arrangées pour les gredins fascinés par les voiles mordorés. Raflées, dressées, violentées ; tu es de ces animaux non un humain, tu es une femme mieux que la catin ; tu prêtes ton pays cette chair sacrée pour les futurs nourrissons élevés. Mais tu espères une existence non un rituel, une sempiternelle ritournelle, un quotidien veiné de paillette et d’aventure que tu ne trouves qu’aux abords de ton esprit rêveur toi la poupée de porcelaine alignée sur les murs de pierres grisonnantes. On te dit l’espoir d’une nation pourrissante, on te ment pour cette matière le pouvoir d’une femme presque divin, on te nomme princesse tu n’es qu’une esclave parée pour des noces noires.
 

Les raisins de la colère

Membres étêtés, décharnés, amputés ; ces tristes sirs rougissent l’opprobre de comparaitre cachant leur visage dans ce marché de misère ; il a le regard du fou celui de la pauvreté, elle a les larmes des maudits, ces damnés ; statues de cires, statues de glaise, de boue sont-ils fait ces dépendants à l’’illusion d’un monde parfait. Ils pêchent, les grands, dans cette bassine de poissons avariés ; ces tourbillons d’organes tributs aux émissions de ces écrans vomitifs, des femmes, des hommes toujours en danger dans les morts éphémères des arènes de pierres. Ils sont les enfants de la Bassesse, les décadents de la population décimée ; ils sont les malchanceux, ceux des riverains squelettiques, ils vivent de la suie, du sable, de la mousse disparate ; ils sont ces corbeaux de mauvais présages, une peuplade où mugissent les échos antiques des paysans, des ouvriers, des bruissant martyrisés.
 
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