• Les Servantes Ecarlates

Son histoire, les points importants. Son histoire, les points importants. Son histoire, les points importants. Son histoire, les points importants. Son histoire, les points importants. Son histoire, les points importants. Son histoire, les points importants. Son histoire, les points importants. Son histoire, les points importants. Son histoire, les points importants. Son histoire, les points importants. Son histoire, les points importants.

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• Enfant grandie dans les beautés paradis de l'Amazonie ces hautes forêts vierges où la jeune dynamique apprenait les méandres de l'inégalité homme-femme, elle a sourit, elle a joué ; tapageuse enfant. D'une mère acariâtre elle a épousé les recoins, les ombres et les clartés de soleil sur les collines d'herbes touffues, s'amusant des cruautés faites aux hommes ces êtres sans lendemains.

• Fière la gazelle l'un de ces nombreux défauts, vantarde montrant les crocs un jour funeste d'un détail, d'un mot, d'un pari lancé la mordue s'est présentée dans les registres du départ. Rome lui a-t-on dit le regard ployant une pitié insurmontable, au sommet de son orgueil cependant l'adolescente réjouissant les chants de ces perroquets étoilés n'avait d’œil que pour ce défi gagné. Dans sa tête l'imprenable cité évanescente joignant la couronne à sa tête diaphane de boucle corbeau, un navire, un train le rossignol zéphyr bravait la campagne pour son nouveau destin.

• Désenchantée, la rage palpitante en son ventre secondé, contrôlé, vanité de cette ville monstrueuse ô diable de cette propagande. De femme dominante métamorphosée en matière de rien, vide, néant ; l'exquise vengeresse impose les ressources, les pensées de son pays, de sa patrie aux autres fillettes docile, insupportables dans l'ombre de la nuit des dortoirs meurtriers, aliénants. Elle apprend encore cette fois à courber l'échine sa haine grandissante à l'affront, sa cruauté brimée. Bientôt le gavage rassasiant ; elle rêve l'échafaud pour ces dards de marbres coupés. Elle allie les croisés, les petites souveraines en fait des insectes venimeux pour l'anarchie anticipée.

• Enchères, mariage l'horreur en deux mots ; vite fiancée à la mort son travail de mirages effacé elle doit à présent voguer dans l'univers affolant de ce destrier, ce rouage de fer rouillés. L'enfant grandie trop vite, Zizanie pernicieuse dans ses orbes flottent les assassinats précoces de celui son mari, son haï. Enfermée, dressée ; elle trouve ressourcière des moyens de s'échapper, joue les jeux doubles de l'obéissante son poignard bientôt échancré dans la verge du loup. 

• Papa travaille à l’usine, papa est absent. Les enfants sont au nombre de neuf, tous des cadavres pourrissants dans les caniveaux. Frères et soeurs n’ont pas survécus. Maman est morte, c’est un souvenir vague, quelques hurlements, un écho lointain.

• L’enfant passe des journées dans les rues, petite voleuse qui collectionne les objets de l’autre monde, eux qu’elle envie. Le regard n’est pas celui de la pitié, elle ne sait pas, hargneuse gamine qui mord les mains tendues, refuse l’aide, préfère cavaler entre les ruelles pour échapper à cette milice aux sourires tordus.

• Les écrans, le sang éclabousse les visages, de cris en sourdine. Elle s’arrête dans la rue, observe, captivée par cette débauche d’horreurs. L’arène est son jeu favoris, ces corps jetés à la guerre, d’armes ridicules avec lesquelles ils doivent se battre. Elle s’imagine guerrière, porteuse de l’épée sanglante. L’obsession chavire vers le créateur.

• Téméraire, elle se présente aux portes du capitole, demande à participer aux jeux. Ils se moquent, une gamine de quinze ans ne peut pas survivre. Elle insiste, demande à voir Argos qui refuse. Qu’importe. Des jours durant elle dort sur le parvis, frappe chaque matin jusqu’au moment où les jugent acceptent, certains qu’elle va mourir. Le jeu est la survie, elle se terre l’enfant, tranche les gorges des assaillants. La victoire est pour elle.

• Le monstre aimé se présente, lui le roi des jeux, lui l’adulé. Elle se jette devant lui, promet obéissance. Elle quitte la crasse de la rue, rejoint le Vatican. Petite princesse qui voit un rêve se réaliser. Déclarée infertile, la nouvelle ne l’affecte pas. Les rêves d’enfants ne sont pas les siens, juste du sang, ce gout pour la mort des autres.

• Dix huit ans. Une marche nocturne attire un chacal. Des semaines de doute. Enceinte. C’est un déni, le refus de voir la vie grandir. Plusieurs fois elle tente de tuer l’enfant, mais les échecs s’accumulent.