| Sujet: • La Hiérarchie Jeu 8 Jan - 19:04 |
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La hiérarchie
Cinq noms qui sont érigés, cinq paroles inébranlables. Les figures sont celles de la nation, de cinq privilégiés qui sont appelés à gouverner Rome. Eux les apôtres. Trente années requises, un choix qui s’effectue parmi les plus méritants, les candidatures n’existent pas, ils sont sélectionnés par les anciens sans possibilité de refus. Le siège est au Vatican. Le pouvoir secondaire est au capitole. Tribunal. Pas d’espoir pour les condamnés dont les pas frôlent le parvis de l’illustre monument. La prison est l’utopie. La justice tranche entre vie et mort, ne tolère pas d’enfermer. Un haut-juge commande aux autres, ne demande pas leur avis. Ils sont sept à assister la main de fer, sept murmures. Codes et lois sont conservés entre les mains des archivistes. Ils sont les silences, ces ombres furtives ayant connaissance du monde ancien. Des mots et langues parlées, ils ne doivent le divulguer à personne. Langues et livres bannis, tout est concentré dans la mémoire de ces quelques hommes, eux qui sont chargés de parcourir la ville afin de détruire les reliques. Vient ensuite la protection de la ville. La milice est aux privilégiés, des garçons élevés à la villa Médicis. Parades en armure, ils ne sont que fierté, eux les défendeurs de la nation, eux les dénués d’émotion. S’échouent au bas de l’échelle les ouvriers. Ils sont les figures tachées par la fatigue, des haillons à leur peau. Ils se pressent dans les rues étroites, fuient en dehors de la ville, là où dominent les monstres métalliques, usines qui produisent les crachats luxueux pour une société décadente.
Trois nations conquérantes. Brésil, Nouvelle-Zélande et Italie.
- Brésil. Les reines écrasent la virilité, piétinent ces hommes retenus comme des animaux, eux qui sont chassés, eux les méprisés.
- Nouvelle-Zélande. Utopie de l’égalité.
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